Ella
BORDAI
Formation Création Facilitation
Accompagnement de collectifs
à propos
“ Sans communauté il n’y a pas de libération... mais une communauté ne doit pas dire perdre nos différences, ni prétendre pathétiquement que ces différences n’existent pas. ”
- Audre Lorde
Crédits photo : Allison Janson
Je m’appelle Ella,
je suis né•e et j’ai grandi en France au début des années 1990, dans une famille issue de plusieurs immigrations.
Socio-anthropologue,
je facilite des formations et ateliers d’éducation populaire et de pédagogies alternatives depuis 2018.
Je suis basé•e en Nouvelle-Aquitaine jusqu’à fin octobre 2024.
A la croisée de différentes communautés, je cherche à comprendre le monde et agir dessus pour réduire les injustices par des pratiques de pédagogie, de création, de recherche et d’actions individuelles et surtout collectives.
Ayant navigué dans des collectifs associatifs et activistes, j’ai à cœur de transmettre des outils et démarches qui m’ont aidé•e dans mon parcours, pour une profonde transformation sociale vers plus de justice, de libération, d’autonomie et d’émancipation.
un peu de mon parcours
2012 - 2017
J’étudie l’Anthropologie et les mondes Hispanophones à Lyon. Ma vie lyonnaise foisonne d’expériences collectives étudiantes, associatives, audiovisuelles, militantes... Je suis bénévole dans un bar afghan et un atelier de réparation de vélo.
Je fais partie de l’équipe qui initie Sofar Sounds Lyon, des concerts filmé gratuits en appartement.
2017
Je réalise un Service Civique dans la salle de concert le Périscope à Lyon pour le développement de projets internationaux, dans le cadre de l’année France-Colombie.
Puis je finis un Master en socio-anthropologie appliquée au développement local à Lyon.
2018
Je me forme à l’éducation populaire avec la SCOP L’Orage (Grenoble). Je suis pris•e au poste de coordination et animation d’éducation populaire à l’Université Populaire de Bordeaux, une asso où je travaille pendant un peu plus de 2 ans.
2019
Je donne des formations aux outils d’éducation populaire, sur la participation, la solidarité internationale et des formations civiques et citoyennes pour les volontaires en Service Civique.
Et je continue de me former sur les questions de genre avec la SCOP l’Engrenage, et à l’autodéfense féministe avec Faire face.
2020
Je coordonne le festival Comme un Grondement Amoureux, où j’organise la venue et interview Rokhaya Diallo.
Puis je quitte le poste pour créer ma propre association d’éducation populaire créative, féministe & antiraciste :
Depuis lors, j’interviens ou co-anime des ateliers et formations,
je me dédie à la création et continue de me former avec des organisations internationales autour des questions d’émancipation et de lutte contre les oppressions systémiques,
notamment antiracistes et décoloniales
(Bamko, Bepax, Roxy Manning, NVC Beyond Borders, Open Edge...).
démarches
& outils
“Si tu viens pour m’aider tu perds ton temps...
Mais si tu viens parce que tu penses
que ta libération est liée à la mienne,
alors commençons à travailler ensemble.”
Lisa Watson
Pédagogie de l’opprimé·e
Dans le champ de l’éducation populaire, des pédagogies alternatives, permanentes et actives, la pédagogie de l’opprimé·e a été pratiquée et théorisée au Brésil par Paulo Freire à partir des années 1960.
“Personne n’éduque personne, personne ne s’éduque seul·e. Les êtres humains s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde.”
- Paulo Freire
“ L’éducation populaire vise à s’émanciper de la culture dominante vectrice d’une perpétuation des oppressions, tout en construisant à la place une culture émancipatrice et égalitaire. Les pratiques et savoirs (composant la culture) sont au fondement des sentiments de dignité, d’une certaine fierté de soi, individuelle et collective.”
Adeline De L’épinay, Organisons-nous
Pratiques intersectionnelles
L’intersectionnalité est un outil et concept théorisé par la juriste afro-féministe Kimberlé Crenshaw, aux USA en 1989. Il désigne la situation de personnes subissant plusieurs oppressions ou discriminations en même temps dans une société. La notion est ancrée dans les études critiques de la race et une perspective féministe et anticapitaliste.
Avant le terme “d’intersectionnalité”, le Combahee River Collective analysait les rapports de domination lié à la race, au genre et à la classe sociale, en reconnaissant que tous les systèmes d’oppressions sont liés entre eux. Pour lutter contre l’oppression, il faut donc reconnaître cette imbrication et créer des pratiques qui croisent les luttes de libération.
L’intersectionnalité sans antiracisme, féminisme et anticapitalisme n’existe pas.
Mes pratiques de l’intersectionnalité reposent sur le fait d’amener une conscience sur le croisement des oppressions subies et des privilèges, au niveau individuel, collectif et structurel. Suite à cette prise de conscience, j’amène les étapes de la responsabilité et de l’action collective et individuelle.
Communication Non Violente
La CNV est une approche qui vise à renforcer la coopération et de meilleures interactions entre les êtres humains. Formalisée par Marshall Rosenberg, elle reconnaît les émotions et les besoins comme des parties vivantes en chacun·e de nous qui ont besoin de s’exprimer et d’être assouvis pour éviter les cycles de violence (sur soi-même ou autrui).
Je ne suis pas certifié·e CNV !
Initié·e à la CNV en 2016 en France, j’ai vite aperçu un usage délétère qui en était fait, reproduisant une forme d’individualisme
et niant les oppressions systémiques.
Je me suis réconcilié·e avec cette démarche en me formant en 2023 avec Roxy Manning, une activiste et chercheuse anti-raciste afro-étasunienne. Ma pratique de la CNV est donc ancrée dans la transformation et la justice sociale.
Ce qui m’inspire
ressources
Une étude disponible en ligne que j’ai écrit pour l’organisation belge Bamko absl :
création
La création un levier thérapeutique et politique pour toustes en vue de fabriquer les alternatives nécessaires pour une libération collective profonde.
Depuis 2021,
je réalise le podcast intime et politique
Sur les traces de Désirée. Diffusé par la Radio La Clé des ondes, ce voyage sonore aborde les questions d’identité, de métissage et de transgénérationnel.
Fin 2023, j’ai réalisé une création sonore suite à des ateliers d’écriture menés par Beata Umybyeyi Mairesse à la Villa Valmont avec un groupe de femmes accompagné par le CIDFF.
“Puissantes” est une création sonore à paraître prochainement.
“S’écrire
Se réinventer
S’autoriser”
bell hooks
Les services créatifs que je propose
transmission
“ Sans une aptitude à réfléchir de manière critique à soi et à sa vie, aucun·e d’entre nous n’aurait la capacité à avancer, à changer,
à grandir. ”
bell hooks
Les services que je propose
La transmission est cruciale, pour que les individus et collectifs qui souhaitent une profonde transformation sociale vers plus de justice, de libération et d’émancipation, n’aient pas à repartir de zéro à chaque génération.
Quelques unes de mes thématiques
Éducation populaire et facilitation de groupes
genre
féminismes
antiracisme
intersectionnalité
discriminations et oppressions systémiques
écologie décoloniale
LGBT+
décolonial
anticolonial
intime et politique
discriminations au travail
autodéfense féministe
justice transformatrice
“wokisme”
Les formats que j’utilise
Les dispositifs clé en main
Toutes mes initiations et ateliers sont adaptables.
Je propose une réunion ou un appel en amont pour discuter ensemble d’où vous en êtes et quels sont vos intentions et vos besoins.
Publics concernés
recherche
& action
Ma pratique de la recherche en sciences sociales (analyse des groupes et interactions) couplée à l’éducation populaire et aux dynamiques participatives m’amènent à concevoir des processus de recherche-action collective, où les outils des SHS viennent répondre aux besoins de la communauté. Une recherche par et pour les concerné•es visant l’action collective.
Comprendre les bases de la JT pour créer des alternatives à la justice pénale et punitive, pour couper les racines des cycles de violence.
Des méthodes de recherche collective pour identifier et résoudre un problème ou un besoin en mettant en œuvre des stratégies d’action.
Le travail de pédagogie, de facilitation, de recherche et d’animation est un métier qui ne s’improvise pas.
Il m’a demandé des années de formation, de pratique et c’est un processus qui continue.
Demander du travail gratuit à des personnes minorisé·es constitue souvent de l’exploitation perpétuant les systèmes d’oppressions et dévaluant leurs compétences, parcours et expérience.
Je vous demande de considérer la valeur (marchande ou non) de mon travail avec respect pour penser ensemble sa juste rémunération.
avis
“ Travailler avec Ella, c'est fluide, doux et à la fois percutant. Son approche est engagée et libre. Son travail est de grande qualité tant sur les pratiques d'animations que sur les apports de contenus. Ses ateliers se déroulent dans un cadre sécurisant et chaleureux ou chacun.e à sa place.”
- Elodie Canitrot
“ Faites confiance à Ella, les yeux fermés ! Elle a une démarche globale très fine, cohérente, pensée de bout en bout, alliée à une maitrise des outils d'éduc pop et de la conduite de groupe, qui est enrichissante à tous les coups !”
- Baptiste
“Ella est une animatrice et formatrice d'éducation populaire aux ressources multiples, qui n'hésite pas à puiser dans diverses sources d'inspiration créatives et scientifiques pour amener les personnes qui la rencontrent vers la création de savoirs émancipateurs. Elle transmet et diffuse des connaissances théoriques féministes, décoloniales, anthropologiques, les synthétisent et les font s'imbriquer aux vécus des individu.e.s. Elle soigne la préparation de ses interventions, et cela est particulièrement agréable quand on travaille avec elle !”
- Suzanne Piot
“Ella anime la diversité d’un groupe d’arpenteurs avec des outils d’éducation populaire et une atmosphère où chacun•e trouve un espace d’expression respectueux. Ce sont des expériences humaines précieuses et nourrissantes.”
- M
à venir
passé